Cour d’appel de Paris, Pôle 3 – Chambre 3, 1er juillet 2021, n°20/121707
Le mode de résidence, classique ou alterné, est souvent en débat devant le Juges aux Affaires Familiales.
Un récent arrêt de la Cour d’appel de Paris définit les conditions de la résidence alternée et en synthétise les avantages. Selon ses termes, « La mise en place d’une résidence en alternance peut être tout à fait bénéfique pour l’enfant en lui permettant de développer avec chacun de ses parents de réelles relations et de continuer à se construire de la manière la plus équilibrée possible, en se nourrissant des apports spécifiques transmis par son père et par sa mère, un tel objectif ne pouvant être atteint que dans le cadre de relations fréquentes et régulières allant au-delà de simples hébergements de fins ou de milieux de semaine. La relative proximité des domiciles parentaux, l’âge de l’enfant, la disponibilité suffisante du père et la volonté constante qu’il manifeste d’une implication dans l’éducation de sa fille, qui le concerne tout autant que la mère, sont autant d’éléments qui rendent possible et souhaitable d’organiser différemment la résidence [de l’enfant]. Une résidence en alternance au domicile de chaque parent, à un rythme hebdomadaire, sera mise en place selon les modalités énoncées au dispositif de la décision. »